Ma maison d'été !
En ce début d'hiver maussade, blues du sédentaire, j'aimerai bien retrouver ma demeure d'été, elle si lumineuse, vibrante et mobile.
Retrouver peinard le chant des oiseaux, le soleil du matin le bruit du vent!
Et puis surtout, lorsque la pluie est battante, m'allonger et l'écouter rythmer la toile. Le soir aussi, fumer une bouffarde à la lueur d'une bougie improvisée et plonger dans les abysses que projettent le chant des volutes, toujours sur cette chére toile.
Les couleurs du patchwork bidouillé au sol, les coussins, le butta-gaz au centre, les soirée crêpes, les jeux de carte, les festins Henaff, tout cela n'est possible que sous elle.
"Allez on ce tire, maintenant, tout de suite, on remballe, on sait pas ou on va, tant qu'il y aura du chouchen ça ira!"
Vite montée, vite rangée, le plus dur c'est de caser les bouteilles dans le coffre !
La Bretagne c'est grand, et il y a toujours de bonnes rencontres à faire ! Atilla le picard, les sœurs de la marqueterie, les junkies d'à coté, les amis de NiNi, Enora, Pierre et Taliesin, Les saltimbanques de la foret, les jeun's de Huelgoat... et tant d'autres.
Toujours amusant de voir les stigmates laissé sur l'herbe lorsqu'on rembale !
La pauvre tente sous les assauts violents du vent de la presque île de quiberon, veritable tundra version vase.
Ce camp la était vraiment surréaliste, entre la baie avec carnac en face et l'océan a 500métres dérriére.
Prés de la seule route et chemin de fer menant à quiberon, le bout du monde des vivants !
Sans parler du camp de manouch tout pres dont je n'ai toujours pas compris la présence en cet endroit !
Et oui moi aussi je bois de l'eau !
Deux litres par jour pour la santée...
Ah et aussi admirez la tente montée par Isabelle elle même. (je m'étais pété le dos)
J'ai hate de continuer la collection de patch a coudre sur la toile, chaque lieu, un patch si possible...