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Toma Brü No Erik

8 mars 2011

Extase Coagulée, le fanzine poétique et artistique

extase_coagul_e_compLe numéro XX du fanzine poétique et artistique EXTASE Coagulée vient de paraître.

J'y participe entant que peintre/poéte/graphiste.

Vous pouvez le télécharger en pdf sur ce lien.

Si vous pouviez le diffuser par mail, voir l'imprimer ce serait génial !

 

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31 janvier 2010

Dansons sur le Kyrie Eleison

DSCF2086Encore une vision volée, à Bruges !
Un saint céphalophore, un christ au sacré cœur, cet espèce de martyr à la colonne et pleins d'autres icones goinfrés d'hosties aux amphétamines, font les derviches tourneurs sur un tonitruant kyrie eleison .

Pas grand chose à voir mais :
"au sol, un regard, cette terreur
main crispée, sans corps, les doigt tordus vers le ciel
entité autonome, évadé d'une logique
au sol, cette frayeur, expansive, le reste vacille
éclats de glaces, bris en suspens,
cris comme un chant, le reste s'échappe, lentement"

Moi j'dit surréaliste ou pas, y'a pas de raison !

31 janvier 2010

PAS DE BRAS, PAS DE TABAC !

DSCF2085Toujours à Bruges la Morte !

Un bambin fabuleusement mutilé chantonnait extatique "pas de bras, pas de tabac..."

Sorte de Manekenpis dont la fonction hautement masturbatoire aurait été entravée par l'opération castratrice d'une Mary Flora Bell en goguette !

Les coupures étaient si nettes, si belles, que même le temps sur l'antique en était surpassé.

Ah, oui mais quand même "pas de bras, pas de tabac" !

31 janvier 2010

Lapin tueur, Das Unheimliche

lapin_tueurCroisé à Bruges, ce lapin tueur !

Das Unheimliche
Das Unheimliche
Das Unheimliche
Das Unheimliche

31 janvier 2010

Des nains !

DSCF2043Après mes pattes de boucs, un plateau déniché chez un brocanteur.

Tellement Kitch qu'il en est fascinant.

L'ensemble est pyrogravé, le bois est teinté, peint pour le rouge !

Quoi de plus sympathique que le nains, dans le panthéon de l'imagerie populaire.
Superbe bonnet rouge, phallus turgescent, longue barbe hirsute, ici petit chaussons pointus, toujours rouges !
Et que font cinq nains, dans une clairière, par une douce après midi d'automne.
Eh bien, ils jouent aux quilles...

Totalement freudien !
En plus il est signé innocemment "Nicole" !

C'est tout simplement de l'Art-Brut !

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31 janvier 2010

Pattes de bouc !

pattes_de_boucDans l'ombre tremblante de ma silhouette
me suivent des pattes de bouc,
noires,
on peut y boire des visions ou s'y animent,
chancelantes,
des formes putrides aux contours vagues.
Deux pattes de bouc, allant clopin-clopant,
claquent au vent
cherchant leur sœurs antérieures.
Noires,
d'argent dedans,
griffes d'ébène...

10 janvier 2010

Estaminet De Tere Plekke à Dranouter (belgique)

Attention ! Coup de gueule.
Ce restaurant n'a en fait d'estaminet que le nom.
Au premier abord le lieu crée l'illusion d'un traditionalisme typiquement flamand. Plein pied aménagé avec mezzanine ..etc
Une fois assis la carte des bières semble assez accueillante mais ne suffit pas à faire oublier l'ambiance.
En effet le De Tere Plekke donne l'impression le samedi soir d'être le repaire des jeunes ploucs de la région qui le soir vont bruyamment boire un verre et manger un bout avant d'aller en boite.
La musique est merdique !
Les tables étant très proches les unes des autres (pour un soucis de rentabilité évident), cela devient trés vite insoutenable, impossible d'entendre ce que sont voisin d'en face vous dit.
Niveau contenu de l'assiette, c'est de grand désastre. 
A ma table un civet de biche, correct mais très peu de viande dont la sauce de toute manière couvrait le gout. Par contre l'accompagnement une seule pomme de terre (précuite et réchauffée au four ) est infâme, sans parler de cette espèce de vieux mélange de salade de cantine scolaire qui accompagne "en décoration" tous les plats.
En face un amis commande un potchevlech, et ce retrouve avec trois gros bouts de gelée parsemée de minuscules morceaux de viandes, le tout posé sur une faluche (industrielle et sèche) évidement accompagnée de sa salade de cantine scolaire.
Le plus rigolo c'est que refusant de nous servir un pichet d'eau (oui on est en Belgique) nous commandons pour les demoiselles du cidre... résultat on nous sert deux petites canettes de 20cl d'une sorte de mousseux infâme. Ni normand, ni breton, ni cidre tout court.
A notre réclamation, le serveur nous rétorque, non sans bêtise, "vous aviez qu'a prendre de la bière".
Conclusion n'allez jamais dans ce simulacre d'estaminet. C'est une arnaque à touriste, tout juste bon à être fréquenté par des jeunes qui vont la comme s'ils allaient à Mac Donald.

Il y a pleins d'autres authentiques estaminets dont l'indétrônable Blauwershauf de Godewaersvelde !

23 octobre 2009

Appartement Décadentiste

DSCF1631

J'entrouvre la porte et j'entrevois la, dans le coin pétrifié de la pièce, un christ nu, debout, les genoux vaseux, le regard vitreux,
la main droite, doigts tordus, masturbant la plaie abdominale, s'en échappe un constant filet de san...g alimentant le plateau de cuivre oxydé tenu de la main gauche.
Rouge sur verre de gris, clapotement indécis
mais la, dans la pénombre, à ses pieds, comme une portée avide ce ruant sur les mamelles de la mère, des dévots.
Ils se disputent férocement le fameux fluide christique, usant des ongles et des dents pour parvenir à se sustenter avec ferveur
Comme un amas de chair ce tordant dans la poussière, la bave aux lèvres gercée par l'adulation mystique, les yeux révulsés mais toujours muet comme des tombes,
vampires je referme la porte.

Je demeure ici, dans un appartement vivant, qui respire et roucoule doucement.
Jamais jour, jamais nuit, ici baigne tout un doute, c'est entre deux
non, jamais sur, ici rien n'est certain
les murs vains rendent l'écho de leur passé qui n'a jamais été que rêvé
sous tes pieds de douces forets de coraux carmins, dansent et absorbent le féminin feutré de tes pas
il faut, sachez le, regarder entre les murs pour y voir, parfois des libellules léviter
pétales de turquoise en ébullitions
c'est d'un étrange
l'air est d'un calme pénétrant, comme en suspension, figé comme s'il nous susurrait
"aujourd'hui ne sera jamais plus hier"

28 juillet 2009

ROTHENEUF

DSCF0599Rotheneuf, il y avait un vieux curé, moitié fou, moitié branque...

tellement, tellement que, tellement qu'il eut fallut qu'il rencontre la pierre

pas le tendre marbre pour tailleur de beurre, j'veux dire pas pour des rital du genre petit marbre.

nan, le curé fou lui ce qu'il aimait c'était la falaise, le gros granit truffé de quartz qui t'émousse le plus téméraire des burin d'Héphaïstos
genre la caillasse bretonne qui te fracasse le marteau de Thor et qui te fend l'Escalibur

le curé secoué de la caboche, lui il parlait avec l'océan, le vent et la pierre.
le vieux qui fuyait de la cafetière il était tellement balèze qu'il avait prévu qu'un siècle plus tard, un autre pas trop du genre intelo viendrait s'assoir la, a coté de son portrait prémonitoire

28 juillet 2009

saturons le plein du vide

t_tesVision capitale, assis dans la distance entre le vent qui grince et la brume qui bave

Un instant dilué entre deux éternité

En cherchant mes pieds je n'y ait trouvé qu'un vague écho sans origine

Putain de salope de gravité !

 

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Toma Brü No Erik
  • genre d'artiste peintre & de sculpteur raté, poète de la petite mort, anochlocratique, tégestophile ,pétuneur de bouffardes en tout genre, enfumeur d'ambiance, esthète ethilophile et ethnobotaniste de pacotille, barbu hirsute, tueur de logique...
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