La pierre du Diable à Lecluse
Après midi, en plein champ, sous le soleil pour rendre visite à la "Pierre du Diable" de Lecluse.
Jour sacré du solstice d'été, sur les hauteurs, dominant les valons environnant, caressée par les vents et dialoguant avec les blés, c'est un long chemin d'herbe rase qui vous y conduira. Vous apprécierez son ombre douce !
Mais tout de même voici pour vous, l'étange légende qui l'entoure :
" Près de la pierre du diable, vivait jadis un gros fermier nommé Antoine Wilbaux. Un soir, alors que sa grange avait souffert des assaut d'un incendie; il errait, agar, en quête de secours. C'est ainsi que le gros Wilbaux croisa Belzébuth qui lui promit, ni plus ni moins, de remettre sa grange en état avant le chant du coq en contrepartie du don de son âme cinquante ans plus tard. Le fermier signa le pacte. De retour chez lui, il avoua tout à sa femme, Françoise. Celle-ci courut aussitôt vers la grange où, effectivement, s'affairaient de multiples et étranges ouvriers. Munie d'une chandelle, elle s'en fut au poulailler; le coq, croyant voir le jour, se mit à chanter; et les diables, car c'en étaient, de déguerpir. Belzébut lui-même, supris, lança au loin le bloc du pignon qui se ficha en terre".
Le Menhir mesurait à l'origine 5,80 m, mais il fut abattu pendant la première guerre mondiale. Mais ce qui constitué son sommet fut redressé sur 3,50m, voila ce qu'il en reste.
On y trouve d'un coté l'imaginaire forme d'un bélier (belzebuth) tandis que de l'autre on y aperçoit ses hypothétique trois griffes /// (on l'aperçoit en haut de la première photo), ainsi qu'un double profil de Korrigan (voir la seconde photo).